Nous continuons aujourd’hui la série de portraits des membres de l’équipe AlloVoisins, inaugurée il y a plusieurs semaines avec celui de Florent. Le deuxième à se prêter au jeu est Mehdi, 27 ans, lead developer web au sein de l’équipe… développement (ça va, vous suivez ?), arrivé il y a sept mois chez AlloVoisins.
« Ce que j’ai toujours adoré dans le dev’, c’est qu’à la base, ce n’est que du code que tu écris. Et quand tu vois ces lignes de code fonctionner, de manière autonome, et faire ce pour quoi tu l’as codé, je trouve ça assez génial. Il y a un vrai sentiment de satisfaction. » Mehdi est un passionné, qui aime son job et prend plaisir à en parler. Cet intérêt prononcé pour l’informatique remonte à plus de vingt ans, alors qu’il entre en possession de son premier ordinateur… C’est là qu’il attrape le virus. « Avec un père informaticien, j’ai très vite baigné dedans, c’est sûr » admet le jeune nantais, sourire aux lèvres.
C’est pourtant moins la volonté de suivre le modèle paternel, qui lui donne envie de faire ce métier, que sa soif d’apprendre, déjà bien ancrée en lui : « j’ai très vite un peu bidouillé mon ordinateur, mais j’ai surtout commencé par les jeux vidéo. Il y a eu une époque où j’étais accro, est alors rapidement arrivé ce moment où j’ai eu envie de comprendre leur manière de fonctionner. »
Une vocation née du jeu vidéo
C’est donc en s’intéressant à la manière de concevoir un jeu qu’il commence à pratiquer ce qui va définitivement l’orienter ensuite vers le développement informatique : la création de petits RPG (Role Playing Game, “jeu de rôle” en français), « à la Pokémon », dixit le principal intéressé. « C’est à toi de placer les éléments du décor, de préciser des actions “quand le personnage fait ceci, alors il se passe cela”. Tu as un système de conditions. Et c’est en fait la base de la programmation que j’ai ensuite apprise en cours. »
Les cours, justement : après son IUT en informatique, Mehdi choisit de faire une école d’ingénieur, Polytech Nantes. « Des supers années, tout s’est très bien passé. Il y avait de nombreux projets techniques, nous fonctionnions beaucoup comme ça, en collaboration avec des startups. Je trouvais ça vraiment cool. » Jamais réfractaire à l’idée d’en apprendre davantage, il valide même un double diplôme en collaboration avec l’école de design, découvrant à l’occasion une autre manière de penser et travailler.
Une première expérience très formatrice
C’est alors, l’heure du choix : quelle sera sa première entreprise, celle où il débutera sa carrière ? Il décide de céder aux sirènes d’une grande SSII (Société de Services et d’Ingénierie Informatique), Capgemini, toujours à Nantes, ville dans laquelle il est né et qu’il adore. « J’ai choisi un peu la facilité, même si je ne regrette pas du tout ce choix », reconnaît-il. Enfin, “facile”, tout est relatif. Mehdi se frotte immédiatement à une technologie qu’il ne connaît pas, Symfony, un framework PHP. « Il a d’abord fallu que j’apprenne, et puis j’ai fait mes preuves. Finalement, à la fin de mon premier gros projet, je gérais pas mal de choses sur le plan technique. »
Au sein du service dans lequel il travaille, ils sont peu à maîtriser cette techno, il devient peu à peu LE spécialiste du sujet dans l’équipe. Logiquement, on le sollicite dès qu’un gros projet Symfony se présente. « J’ai enchaîné les missions, j’ai même géré un projet tout seul ! Là c’était vraiment une super expérience. Ça m’a occupé sur deux mois environ. J’ai tout fait, en m’inspirant de ce que j’avais observé quelques semaines ou mois auparavant. » Parmi les clients dont il s’occupe chez Capgemini, on compte principalement des institutions publiques telles que LADOM (L’Agence De l’Outre-mer pour la Mobilité), le CNAP (Le Centre national des arts plastiques) ou encore l’Armée.
Heureux de son expérience au sein de la SSII et de sa progression, il décide pourtant de changer d’air après trois années de bons et loyaux services. « Je sentais que je me dirigeais vers un rôle de “chef de projet” où j’aurais eu de moins en moins de technique, au quotidien. Et j’avais vraiment envie de consolider mon savoir-faire technique. Un jour je serai peut-être chef de projet mais je veux avant cela être “satisfait” de mes bases techniques. »
L’attrait du monde des startups depuis des années
Apprendre pour comprendre comment tout fonctionne, voilà le credo de Mehdi, qui veut désormais évoluer dans un environnement complètement différent. « Je décide alors de chercher un job au sein d’une startup, ça m’attirait depuis mes études à Polytech Nantes, lorsque j’avais bossé avec plusieurs jeunes pousses. Je trouve qu’il y a un état d’esprit génial, ça bouge, technologiquement, on est la plupart du temps à la pointe. »
Il passe de nombreux entretiens et choisit finalement de rejoindre AlloVoisins, en juin 2018. « J’ai trouvé le concept de l’application vraiment cool ; l’entraide entre voisins et le prêt d’objets plutôt que la surconsommation… » De nouveau, il passe d’abord par une phase d’apprentissage. « On travaille sur des technos que je ne maîtrisais pas forcément, j’ai donc dû progresser. » Lorsqu’on lui demande de comparer avec son expérience précédente, la réponse ne tarde pas : « en termes de responsabilités, j’en ai moins, ce qui me convient bien. Je me retrouve au milieu de l’équipe de développement, il n’y a pas de hiérarchie. Je me concentre sur des tâches techniquement un peu plus pointues que les autres, qui peuvent aider de manière transverse toute l’équipe de développeurs. C’est une partie qui m’intéresse vraiment. »
La suite ?
Maintenant que sa prise de poste remonte à plus de six mois et qu’il maîtrise parfaitement la partie “métier”, il souhaite se focaliser sur « des sujets peut-être encore plus pointus techniquement, à portée plus grande, en particulier le travail avec des entreprises partenaires. » Mehdi est toujours en recherche de projets stimulants, voilà sa plus grande force.
Pourtant, ceux qui le connaissent bien savent qu’il n’est pas que ce développeur web en quête perpétuelle de nouveaux savoirs. Grand blagueur, il n’est jamais le dernier pour sortir avec ses amis et faire la fête. Il est aussi un globe-trotter chevronné, ayant déjà visité de nombreux continents. « Je trouve que ça apporte une ouverture d’esprit vraiment intéressante. J’ai adoré l’Indonésie, par exemple, pour ses paysages incroyables, son côté diamétralement opposé de la France sur de nombreux aspects, cette simplicité, cette beauté… » Finalement, avec Mehdi, la soif de découvrir de nouveaux horizons n’est jamais bien loin !